Comment ça marche une yaourtière ?

Publié par Christophe.
Actualisé le : 15 juin 2016

Faire du yaourt est facile et plein d’avantages. On le fait sans yaourtière depuis très longtemps et les machines modernes fonctionnent de la même manière que les méthodes traditionnelles (avec la simplicité en moins quand même).

Principe de base et fonctionnement d’une yaourtière

Faire un yaourt est relativement simple. Il faut du lait, un yaourt déjà existant (ou du ferment lactique) et de quoi faire chauffer le tout. Le tout est placé sous étuve durant plusieurs heures afin de transformer le mélange en yaourt.

Le lait mélangé au ferment lactique (ou à un autre yaourt) se transforme en yaourt à condition que :

  • Le mélange ne soit pas remué
  • Le mélange respire (pas de bouchon sur les yaourts)
  • Le mélange reste dans un milieu clos (un four ou sous la cloche de la yaourtière)
  • La température oscille entre 40 et 45 degrés (c’est le point le plus important)
  • Le mélange agisse pendant un certain nombre d’heures.

Les deux points principaux sont les derniers : Le yaourt est en fait le résultat du travail conjoint de deux bactéries. Ces deux bactéries qui se développent idéalement en 40 et 45°C vont transformer le ferment lactique, épaissir le mélange et influer sur l’acidité du yaourt final. Pour que le yaourt soit de bonne consistance, il faut que les bactéries aient le temps de travailler : c’est pour cela que plus le temps de chauffe est long plus la consistance sera épaisse. Pour que l’acidité reste acceptable à nos palais, le temps préconisé est souvent de 8 à 10 heures.

La yaourtière permet de simplifier la conception du yaourt car elle automatise les tâches et s’assure que les réglages de températures sont idéaux. C’est donc pour cela que beaucoup de foyers investissent dans une yaourtière : la fabrication est simple, rapide et réussie à quasiment tous les coups.

conception des yaourts en yaourtière

Yaourts prêts à chauffer

Ingrédients pour faire ses propres yaourts

On distingue les ingrédients indispensables des ingrédients facultatifs. En voici la liste exhaustive :

  • Du lait à température ambiante. Indispensable. Que ce soit du lait de vache (écrémé, demi-écrémé, entier), du lait de chèvre ou du lait de soja permettent de faire des yaourts. Les autres laits ne fonctionnent pas (coagulation impossible). Adieu donc yaourts fait maison avec du lait de riz, d’avoine, de noisette ou d’amande.
  • Du ferment lactique (qui peut être remplacé par un yaourt déjà existant). Indispensable. Utiliser un yaourt rendra les yaourts plus liquides (mais cela est variable en fonction des yaourts initialement sélectionnés – velouté, bulgare…). Utiliser un ferment rendra les yaourts plus fermes.
  • Du lait en poudre. Facultatif. Permet d’épaissir le yaourt fait maison.
  • De la présure. Facultatif. En faisant cailler le lait, quelques gouttes de présure rendent les yaourts plus fermes.
  • Du sucre. Facultatif. À adapter en fonction des goûts et des recettes.
  • Des épices, de la confiture, du gâteau, des arômes, des herbes, des fruits cuits, des extraits… Facultatif. À adapter suivant les recettes et les goûts de chacun. Pour varier de temps en temps pourquoi pas ?