De la viande dans le yaourt !?

Publié par Christophe.
Actualisé le : 13 décembre 2018

Foodwatch est une ONG de défense des consommateurs qui est particulièrement vigilante à ce qui se trouve dans nos assiettes. Fondée en 2002, l’association milite pour une alimentation plus saine et plus de transparence de la part des industriels du secteur alimentaire. Des investigations sont réalisées et parfois suivies d’alertes et d’opérations de mise en lumière.

étal rayon froid

Une yaourtière pour faire les mêmes yaourts que ceux que l’on achète ?

En septembre, l’ONG a fait les titres de la presse avec sa campagne “Arnaque sur l’étiquette” en dénonçant des substances animales cachées dans les aliments les plus banals. Et notamment le yaourt… En effet, l’ONG a constaté que les “Panier de Yoplait” contenaient du porc.

Les industriels se défendent en disant ne pas vouloir mentir aux consommateurs et en arguant du fait que les quantités sont minimes et nécessaires (car utilisées lors du processus de fabrication et ne devant alors pas forcément apparaître sur la liste des ingrédients). Et puis, il y a les contraintes inhérentes à la production industrielle : obtenir un produit standardisé, qui se maintient dans le temps et qui offre un bon rapport qualité/prix acceptable. Dans les produits allégés en matière grasse par exemple, la gélatine évite une texture trop fluide.

Pour les yaourts pointés du doigt, c’est la gélatine de boeuf qui fait grincer des dents car sur l’emballage seul le terme “gélatine” apparaît. À noter aussi que ces mêmes yaourts contiennent un épaississant et un stabilisateur, le E407 (carraghénanes) qui est un cancérigène possible. Il est certes utilisé à moins 0,005% en accord avec les lois françaises et européennes, mais les consommateurs peuvent néanmoins s’étonner de se présence ainsi que celle de 7 autres additifs E-quelque chose dans un simple yaourt aux fruits.

Bref, rien de mieux que de faire ses propres yaourts !