Les yaourtières ne sont pas toutes égales face au temps. Certaines traverseront les années sans prendre une ride alors que d’autres seront très vite mises en déchetterie. Alors avant de passer à la caisse, voici quelques points clés pour mieux savoir ce qu’il en retourne avant d’acheter une yaourtière.
Au bout de combien de temps une yaourtière tombe-t-elle en panne ?
Une yaourtière est un appareil domestique prévu pour fonctionner fréquemment (1 fois par semaine minimum). Les fabricants sérieux ont intégré cette donnée dans le cahier des charges de leurs modèles et la majorité des appareils à faire les yaourts fonctionneront sans accrocs au moins 2-3 ans. Et c’est normal. Une yaourtière est un appareil relativement simple.
Ceci dit, il convient de moduler cette affirmation avec les points suivants :
- Une yaourtière maltraitée dure moins longtemps (chute, coups, exposition en plein soleil ou stockage en extérieur…).
- Une yaourtière qui n’est pas utilisée ne s’abîme pas. En tout cas, elle s’abîme moins.
- Une yaourtière de construction robuste (pièces en métal, fonctionnement simple avec peu d’éléments) risque moins de tomber en panne. On trouve dans les greniers de nos grand mères des yaourtières de plus de 50 ans qui fonctionnent à merveille (mais qui ne sont pas tout électronique). Autre exemple, une yaourtière sans électricité aura beaucoup moins de chance de tomber en panne.
- Certaines marques ont une politique d’obsolescence programmée. Les appareils sont construits pour ne pas durer trop longtemps. À ma connaissance, aucune marque importante de yaourtière n’a été prise la main dans le sac.
Garantie d’une yaourtière ?
En France, la garantie légale est de 1 an. Et les appareils ne tombent généralement pas en panne en deçà de cette période. Les premières pièces à tomber en panne sont les pièces d’usure et les pièces souvent sollicitées. Sur une yaourtière, il s’agit du couvercle (qui tombe, se fend et devient inutilisable) et des boutons de programmation. Une soudure qui casse, l’affichage numérique qui cafouille… Autant on trouve assez facilement des couvercles (à des prix exorbitants hélas), autant il est difficile de se procurer un bouton on/off ou un petit écran. La pièce maîtresse d’une yaourtière est sa résistance (le mécanisme qui permet de chauffer à température idéale). Cette pièce est relativement robuste.
Certaines marques haut de gamme proposent des garanties plus longues (Severin propose des garanties de 2 ans, Lagrange propose des garanties de 2 ans + 1 an sur leur site web – pas directement à l’achat).
Certains magasins orientés service (Darty / Amazon) proposent des extensions de garantie (moyennant un surcoût parfois dissuasif).
Premiers prix et haut de gamme : des différences pour les yaourtières ?
- Les constructeurs stockent les pièces de rechange durant 5 – 7 ans. Une fois le stock épuisé, il n’est plus possible de réparer les appareils.
- La qualité du support et du SAV (possibilité de rapporter au magasin ou a eu lieu l’achat ou envoi directement au fournisseur (parfois à l’étranger) compte aussi. Les marques françaises ou allemandes sont généralement plus performantes sur le SAV.
- La qualité des matériaux utilisés joue beaucoup. Les marques haut de gamme vont utiliser de meilleurs produits manufacturés et la yaourtière dure en principe plus longtemps que ces conscrites à bas coûts. Ainsi la qualité des matériaux et finitions peut être flagrante : plastiques qui jaunissent, texte des boutons qui disparaissent, plastiques qui gondolent ou se craquellent, câbles électriques qui se dénudent…
Réparer ou changer ?
Très clairement, il vaut mieux changer de yaourtière lorsque cette dernière tombe en panne s’il s’agit d’un modèle bas / milieu de gamme.
Au dessus de 100 euros l’achat par contre, il convient de demander le coût des pièces de rechange et un devis de réparation. Dans 1 cas sur 2, l’offre de réparation proposée sera dissuasive…