Kéfir et yaourt se ressemblent beaucoup. “Fabrication” similaire, même couleur et texture proche. Malgré tout, il s’agit bien de deux aliments très différents :
- Le yaourt est obtenu suite à l’action de deux bactéries sur le lait à une température bien précise : il s’agit de Lactobacillus bulgaricus et de Streptococcus thermophilus.
- Le kéfir de lait (écrit parfois sans accent – kefir ou avec un ph – képhir) est obtenu suite à l’action d’autres bactéries et de levures présentent dans le grain de kéfir. Ces grains de kéfir servent à ensemencer le lait tout comme les ferments ou un yaourt ensemencent les yaourts. En quelques heures, le lait fermente et se transforme en kéfir. Suivant la provenance géographique du grain de kéfir, les levures et bactéries peuvent légèrement varier mais selon Wikipédia c’est surtout Lactobacillus caucasius, Torula kefir, Leuconostoc species et Lactococcus lactis que l’on retrouve le plus communément. Très prisé en Russie et connue depuis la haute Antiquité, le kéfir de lait se fait à partir de lait de chameau, de vache, de chèvre, de brebis ou de renne.
Le kéfir est intéressant sur la santé pour au moins deux points :
- Utile pour la digestion, il permet en tant que probiotique d’apporter levure, bactéries, minéraux, oligoéléments et vitamines à l’organisme. Il est aussi utile au système immunitaire.
- Utile chez les enfants qui ont besoin de lactose mais qui ont du mal à le digérer. À ce titre, il est encore plus efficace que les yaourts.