Pour celles et ceux qui ont acheté une machine à pain, un des critères d’abandon de ces machines est la différence de pain obtenu par rapport aux pains que l’on achète. La crainte est donc légitime, pour ceux qui ont déjà eu une mauvaise expérience, de se retrouver dans le même cas de figure avec une yaourtière.
Les yaourts du commerce contiennent des ingrédients et des procédés de fabrication que le particulier ne possède pas. Les industriels du yaourts ont, de plus, des exigences par rapport au goût (qu’il soit toujours le même et que l’acidité soit bien contrôlée), à la texture (qu’il tienne bien dans une cuiller) et à la manutention (expédition, transport, mise en rayon, délai avant consommation…).
Pour finir, tout ce qui ressemble à un yaourt n’est pas un yaourt (voir ici et ici les subtilités). Toutes ces contraintes font que les industriels du yaourts ajoutent des ingrédients spécifiques.
Pour les yaourts fait à la main (en yaourtière ou sans), on a 2 ingrédients : le lait et de quoi faire prendre le yaourt (un ferment ou un autre yaourt). Avec la cuisson, ça fait donc 3 paramètres qui influent sur le résultat :
- le lait : entier, demi-écrémé… va jouer sur le goût final ;
- la prise : le yaourt ou le ferment utilisé vont avoir un impact sur l’acidité (si yaourt un peu vieux) et la texture ;
- la cuisson : va influer sur la fermeté.
Pour répondre simplement à la question : les yaourts fait-maison ressemblent beaucoup aux yaourts natures achetés. Les yaourts fait à la maison n’ont par contre ni la même fermeté (souvent ils sont plus liquides) ni le même goût standardisé en fonction des tournées.